Sénégal: Pourquoi ce filtre dans la communication des nouvelles autorités?

Les cyber-activistes africains ne suivent plus le cheminement des nouvelles autorités sénégalaises au regard du silence. Personne ne se retrouve dans le fonctionnement des autorités sénégalaises, même si elles sont arrivées, il n’y a pas longtemps.

Les cyber-activistes ne comprennent plus la démarche des Sonko et Bassirou. Voilà  des lutteurs politiques qui, dans l’opposition, ont invité toute l’Afrique avec de nouveaux discours encourageants, mais depuis leur ascension au pouvoir, c’est le filtre. Du coup, les panafricanistes se sont tus, pour ne pas dire n’importe quoi. Pourtant on les attendait pour galvaniser les troupes.

Le flambant incitateur, indicateur de Sonko, au poste de premier ministre, l’autre au poste de président de la république, font tout dans le silence. Leur communication est devenue timide, froide et réservée aux initiés, mais est-ce qu’ils ont donné ou démontré qui s’opère? Même un nouveau-né pousse des cris pour rassurer ses parents qu’il vient dans la famille pour vivre longtemps.

Ils enlèvent le vocabulaire Sonko, oui, il avait réussi à imposer son langage aux sénégalais et aux africains, surtout qu’il avait fédéré tous les panafricanistes et donc, on faisait des citations à la Sonko, genre, comment on peut admettre que de nos jours, la France ait son armée sur le sol sénégalais, il faut que la France lève son pied sur le cou des africains, etc. Il nous a fait rêver Sonko. Qu’est-ce qu’ils ont découvert dans l’antichambre du pouvoir?

On sait par exemple qu’au Cameroun, il va y avoir de sérieux problèmes car, on envoie dans ce pays, des étrangers pour sévir dans les zones riches et le temps que les ressortissants de ce pays se rendent compte, c’est déjà trop tard, comme ce qui se passe entre le Rwanda et la RDC, où, l’Angleterre faisant semblant, déverse le surplus de migrants pour aller compléter l’armée rwandaise pour combattre la RDC.

Ce bouillant Sonko est où? Où est-il passé même si ce n’est pas lui le président du Sénégal. Le président Bassirou a effectué une visite d’état en Mauritanie, si c’était avant, Sonko, allait nous dire ce qu’il y est allé faire, mais on apprend tout par des presses non étatiques, comme s’ils venaient de se rendre compte qu’en étant loin du pouvoir, il y a le comportement et un autre, quand on y est. Que Sonko nous situe pour ne pas qu’il sorte de la prière de ces milliers de supporters qui ont commencé à s’éloigner pour ne pas être complices de ce flou. Il est aussi trop tôt pour les juger, mais au moins, ils peuvent communiquer.

On nous dira qu’ils sont arrivés au pouvoir, il n’y a pas longtemps, mais bien avant, ils communiquaient, c’est quoi ce silence? On apprend que le président sénégalais a demandé aux américains de faire revenir tout leur stock d’or, est-ce vrai ou faux, aucun panafricaniste ne peut s’y prononcer puisqu’il y a un flou. Pourtant le combat ne fait que commencer et les Sonko ont donné de l’espoir. 

Le président Bassirou parle peu ou pas du tout et nous les attendons sur ces maux et tares qu’ils ont dénoncés durant tout leur parcours de lutte des sujets importants, comme la monnaie, la présence des militaires français sur leur sol et nous sommes inquiets. Ils ne parlent plus, nous sommes inquiets. C’est vrai qu’il y a trop de dossiers à gérer, mais ils doivent créer un service de communication pour nous relayer tout ce combat afin que nous nous en servions pour la suite du combat.

On s’est tous battus et ils nous laissent à la gare.

                            Joël ETTIEN

         Directeur de publication : businessactuality.com